Journal de Délion

Journal de Délion, premier billet.

Voici que ma mission débute, que je pars à travers les terres dans le but de l'accomplir.
J'ai décidé de tenir ce journal, pour faire un rapport montrant mon avancé.

Je n'ai guère parcourus une longue distance, mais j'ai déjà suffisamment vu de quoi m'inquiéter, mais j'ai également fait une agréable rencontre qui rendit supportable toute cette folie autour de moi. Un druide nommé Dulra qui me rappel un proche parent, celui ci à d'ailleurs accepter de m'accompagner, ce qui fait de lui mon premier compagnon de quête.

Cette folie que j'ai mentionné est très étrange, je me suis retrouvé sur un allods où se trouvait un nombre impressionnant d'aventurier, cependant en regardant avec plus d'attention, il m'a semblait que la majorité était habitée par une maladie psychique, leur faisant dire des choses incompréhensibles accompagnées d'étranges gesticulations. De plus on m'a demandé de tuer en grandes quantités, et je sens que ce n'est pas fini, je n'aime pas ça mais la gravité de la situation m'a fait accepter ces quêtes.

Depuis mon départ, je n'ai pas eu de nouvelles de mon compagnon Idéhon, lui qui s'était porté volontaire pour prendre les devants et rechercher les premiers volontaires. Aucunes traces, j'espère qu'il ne lui ai rien arrivé.

Il faut noter également qu'en fin de journée d'autres braves compagnons ont souhaité se joindre à ma quête. Une druide téméraire qui souhaitait à tout prix protéger une forêt en péril en affrontant un puissant troll, nous avions pris nos précautions afin de d'observer sa puissance qui fut bien confirmée. Ensuite un étrange mage c'est présenté à nous, son histoire est un mystère et je pense parler avec lui par la suite afin de comprendre ce qu'il lui est arrivé. Notre dernier compagnon de la journée est en fait une jeune meute de Gibberling, ce devin qui semblait au départ se perdre dans la folie des autres, à sans doute capté l'aura de notre groupe et nous a exprimé son désir de se joindre à nous, ce que nous avons accepter.

Je ne vais pas commencer à faire des restrictions pour recruter des soldats, car nous en avons besoin, mais je porterai une attention particulière à l'organisation de la Garde.
Je leurs ai alors demandé de continuer leur chemin respectif le temps que je trouve d'autres compagnons, je leurs ai également suggéré de parler de la Garde si un brave se présentait à eux afin d'agrandir les rangs le moment venu.
Je vais donc poursuivre ma quête et tous les retrouver ensuite pour accomplir le destin de la Garde d'Or.

Ainsi s'achève mon premier rapport.

Il me tarde de quitter cette île

~~Délion

Par Howran le 20 Février 2010 à 10 00

Journal de Délion, second billet.

Je me permets de continuer ce rapport, même si il n'y a qu'un seul jour d'écoulé, car ce fut un jour bien rempli.

Après ma méditation sur le bord de l'astral, je retrouvais Dulra, celui ci se portait bien et nous avions échangé quelques mots avant qu'un étrange clerc fit son apparition. Avide de vengeance contre ses ennemis il souhaitait leur mort à chaque coup avec une haine digne d'un orc en furie, avec mon ami nous ne comprenions pas ce comportement de la part d'un clerc, et malgré nos essais pour le raisonner il partit sans en tenir compte.
Nous n'avons pas insisté, après tout nous ne sommes pas des fanatiques, et il faut faire preuve de sagesse même dans ces cas là.

Après cette rencontre qui ne dura pas longtemps, nous ne sommes pas parti accomplir les quêtes de mort que nous avions, sans doute que tuer après une méditation n'était pas des plus adéquat. Nous nous sommes alors séparés, lui parti chercher des plantes pendant que je pris le chemin du camp, afin de trouver des braves. J'ai alors entendu des histoires de braves qui parcouraient ces terres, mais je suis resté discret afin d'en savoir d'avantage et je n'ai pas fait de rencontre.

Après quelques heures, je rejoignais de nouveau Dulra, afin de commencer à apporter notre aide. Nous les achevions l'une après l'autre, pour finir prêt d'une grotte où la non-vie résidait. Les fous ne portaient nul attention, ils entraient et sortaient comme si ce n'était qu'une auberge. Avec mon ami nous nous demandions ce qu'il se passait, nous sommes alors restés devant pendant quelques temps à observer le comportement des fous.

C'est alors qu'un homme croisa notre destin, à l'approche de la grotte il sembla étrangement peu sûr de lui, mais alors que nous pensions que c'était un fou de plus, il s'arrêta devant nous. Ainsi débuta une courte discussion, il s'avéra que cet homme n'avait aucune confiance en lui, et nous l'avons ainsi entrainé dans la grotte sans en tenir compte.

Il nous suivit, malgré la peur qui le tenait en esclave, agissant sans assurance et avec peu de conviction, mais agissant tout de même. Il continua de nous suivre encore, jusqu'à la fin de la grotte, affrontant ses peurs sans le savoir. Nous sommes ainsi arrivé dans une baie cachée, notre destination, où Dulra fit le souhait de s'arrêter pour se reposer quelques temps. Je continua ainsi seul avec ce nouveau compagnon, sir Artrag.

Nous sommes restés à parler, proche des ennemis, dans un milieu hostile et peu adéquat à une conversation, et visiblement cela à bien fait son effet, car ce brave homme repris peu à peu confiance en lui, et affronta les dangers qui se dressa devant lui. Ainsi nous arrivâmes au bout de nos quêtes, et il fut temps de rentrer au camp.
Après avoir de nouveau échangé des propos, nous nous sommes séparés, afin de nous retrouver plus tard, car nous souhaitions résoudre un trouble.

Je pris alors le chemin des montagnes, pour y méditer de nouveau, là le destin se montra de nouveau, un autre brave se présenta à moi. Je ne sais pas ce qu'il le conduisit ici, mais son souhait était de protéger ceux portés par la foi Divine. Il me fit entendre des parties de son histoire, trop peu pour que je puisse comprendre ce qui lui était arrivé, hormis une perte de mémoire qu'il ne dissimule nullement. Après une contemplation d'un ciel rouge apaisant, nous partîmes ensemble aider de nouveau les gens de cet allods. Puis vient le temps, à son tour il partit. C'est ainsi que j'ai connu le chevalier Zraandiall.

Alors que j'attendais tout prêt du camp, et que la folie semblait être de pire en pire, mes compagnons firent leurs apparitions. Le druide Dulra, sir Artrag, et frère Zraandiall se joignirent à moi. Mais il y eu un autre homme, dont nous avions fait la connaissance la veille, l'étrange mage dont l'histoire est bien mystérieuse, il se nommait Silmeon et accepta de se joindre à nous. Nous étions ainsi 5 braves compagnons, et il nous restait une chose à faire, combatre un ennemi qui hantait la côte. Une âme qui n'a pas trouvé le repos.

Arrivé sur place, le téméraire Zraandrall se jetta dessus, sans perdre de temps nous nous sommes joint à la bataille, d'autres encore y ont pris part, une bataille qui fut longue mais victorieuse. Si nous ne comptions pas de blessés dans notre groupe, certains parmi ceux qui nous ont aidé ont succombé. Je ne sais si c'est la folie qui leur a fait porter leurs armes contre ce monstre malgré les dangers, mais j'ignore si sans eux nous aurions réussi.

Cette quête accomplie, il nous restait encore une chose à faire, le troll qui habitait dans la sombre forêt. Sans perdre de temps nous nous rendîmes sur les lieux, il était toujours aussi immense et menaçant. Après s'être mis en position, et porté par notre courage, nous avons lancé l'assaut, il ne semblait pas idiot, et compris que ceux qui se tenaient à l'arrière étaient plus fragiles que les braves l'affrontant de face, et malgré que le combat débuta bien, il se finit mal. Secoué par la brutalité des coups, mais de nouveau en état de combattre, nous avons appelé le courage de nouveau afin de ressayer, mais le résultat fut le même.

Sir Artrag et moi même étions de nouveau sur place, tandis que les autres, fatigués par le combat, attendaient en arrière, c'est alors que l'obscurité dans mes pensées cessa. Comme si les ténèbres de cette forêt mêlés à la folie qui habitait cet allods dérageaient mes idées glissant un sombre voile sur mon jugement, je ne puis voir l'absurdité de nos actes avant de les accomplir.

Bien sur, ce troll était bien plus fort que nous, et ce n'est pas un acte sage que de vouloir se montrer plus fort que tout sans avouer la force de notre ennemi, et cette raison était suffisante pour partir. Mais il y avait une autre raison, il semblait que la druidesse qui nous avait demandé de le combattre était dans l'erreur, car il ne ressemblait pas à un être mauvais apportant le mal autour de lui, il ne faisait que de se défendre. Il semblerait en réalité, que ce troll, aussi puissant soit il, soit effrayé par la folie de l'allods, si grande pour si peu de terre, qu'il s'est réfugié dans sa colline, derrière la sombre forêt où il se pensait sans doutes tranquille. Aveuglé nous même par cette folie, nous n'y avons porté aucunes attentions, et nous avons accompli une faute grave de haine. Je m'excusa auprès de lui, même si il ne me comprenait pas, et nous partîmes.

Après avoir rassemblé mes compagnons, nous prîmes le chemin du départ, afin de rejoindre la belle ville de Novograd, enfin. Une fois arrivé, notre première rencontre avec un aventurier fut une meute de Gibberlings qui ne semblait pas être dans la plus grande harmonie, mais néanmoins fort sympathique. Cependant épuisé par une rude journée, nous souhaitions surtout nous reposer, et c'est ainsi que s'acheva cette seconde journée, dans cette lumineuse ville.

Il me faut continuer ma quête.

~~Délion

Par Howran le 21 Février 2010 à 11 30

Journal de Délion, troisième billet.

Ce troisième jour ne débuta pas de façon particulière, la matinée dans la ville de Novograd était fort agréable.
Il s'écoula peu de temps, une fois dans la rue, pour que Dulra fit son apparition, suivit de Zraandiall.
Nous devions nous rendre dans la tour de Novograd, alors nous prîmes rapidement la direction. Il n'y a rien à signaler pour ce passage, sir Silmeon nous a rejoint quand nous sommes arrivés à l'église, et nous avons pris la décision de nous retrouver rapidement à l'extérieur de la ville, une fois nos taches achevées à l'intérieur.

Cependant, même si nous souhaitions le faire rapidement, cela nous a tout de même pris un certain temps, je finis par rejoindre la scierie, mais mon ami Dulra mis bien plus de temps, en raison d'un travail sur les plantes qu'il souhaitait accomplir.

De mon côté, je retrouvais sir Silmeon au lieu de rendez-vous, et je remarqua la présence de sir Artrag non loin. Mais ces heureuses retrouvailles, quoi que ne portant sur rien de merveilleux, amena au départ précipité de Zraandiall, n'ayant plus de patience il choisit de partir seul accomplir sa mission, mais j'ignore encore maintenant la direction qu'il a pris à ce moment.

Dulra ne venait toujours pas, alors que nous attendions, sir Silmeon me fit la remarque qu'il était temps de débuter notre quête, et de nous unir aux yeux de tous sous la bannière d'Or. Ayant appris la patience, je n'y avais pas songé de le faire si tôt, mais cette remarque était bonne et je l'accepta, nous prîmes ainsi, Artrag, Silmeon et moi même, la direction de la ville.

Alors que nous étions devant la maison où se tien l'homme que nous devions voir, entrain d'attendre notre ami qui ne tarda pas, un brave croisa notre route. Cet homme avait entendu parlé de nous, c'était un jeune rôdeur, prêt à offrir ses armes et ses dons à une noble cause, il souhaita nous rejoindre avec la plus grande ardeur, c'est ainsi qu'en plein milieu de la rue, entouré par mes compagnons, le jeune Karos rejoignit nos rangs.

La discussion semblait faire des échos dans toutes les ruelles, car de plus en plus d'aventurier se tenaient autour de nous, sans forcement être là pour nous parler, mais souvent par simple curiosité. C'est dans toute cette foule, accompagnée d'un bruit propre aux grandes villes, que la douceur féminine d'une jeune guerrière fit son apparition. J'ignore encore ce qu'il l'a amené à nous car je n'ai pas eu l'occasion de vraiment lui parler, ce que je souhaite faire au plus vite, non car elle est une femme, mais car elle n'hésita pas à nous suivre sans perdre de temps, et que la jeune Lisaya est désormais des notre.

En réalité nous souhaitions partir de ce lieu rapidement, en raison d'une foule de plus en plus dérangeante. Nous sommes ainsi arrivés en face de l'homme chargé de rendre notre Garde officielle envers la Ligue.
C'est ainsi, que dans une maison de Novograd, par une journée comme les autres, mes nobles compagnons et moi même firent le serment de servir notre Garde avec Foi.
La volonté de servir était maintenant déclarée, la Garde d'Or était née.

Après cet heureux événement, nos compagnons firent le souhait de fêter ça. Je n'avais aucunes objections car ils pouvaient être des braves, ils restaient de fières combattants qui aiment se détendre. Karos proposa de rejoindre une demeure, celle d'un fabriquant d'hydromel prêt d'un lac au nord, tenant pour argument que c'était un lieu plaisant, sans oppositions quelconques nous y allâmes. Cependant, avec mon ami Dulra, la décision de prendre notre temps et d'y aller en admirant le paysage ne se fit pas attendre. Je dis alors aux autres de suivre Karos et de prendre les devants.

La route était vraiment plaisante, et à notre arrivé nos chers compagnons qui étaient déjà sur place avaient bien fêter l'heureux événement. Je n'écrirai rien sur ce passage, car il n'est que loisir, mais je dirai que ce fut un moment agréable en fin de compte qui nous a permis de faire plus ample connaissance.
Je rajoute également que cet endroit me semble parfait à des futures rencontres entre les compagnons, calme et magnifique.

A la fin de ces joyeux moments, un personnage qui ne m'était pas inconnu fit son apparition, ou devrais je dire, des personnages, car c'était une meute de Gibberlings, celle de Zeelthiam que nous avions rencontré à notre arrivé sur les quais de Novograd. Toujours aussi joyeux et étranges, ils finirent par nous rejoindre et devenir les premiers Gibberlings de la Garde.

Après ces événements, il n'y a rien à noter de particulier, nous avons pris le chemin de la forêt pour la plupart afin d'accomplir des demandes de la ville, et la fin de la journée fit son apparition.

C'est donc une autre belle journée, qui marque l'histoire par notre présence sur Sarnaut.

Longue vie à la Garde d'Or!

~~Délion

Par Howran le 22 Février 2010 à 17 00

Journal de Délion, quatrième billet.

Il y a un constat clair à faire, la Garde d'Or s'agrandit bien plus vite que dans mes espérances.
Les rencontres en ville se multiplies, bien souvent, ceux que nous rencontrons décident de lier leur destin au notre, et de devenir l'un de nos compagnons. Mais d'autres encore, qui se sont déjà consacrés à une cause, font preuve de beaucoup de sympathie à notre égard. C'est pourquoi je tiens un registre où sont rassemblés ce genre de personne avec qui, bien souvent, nous passons de bons moments.

Il y a quelques jours dans la capitale, j'ai rencontré le capitaine prêt de la porte qui relie la tour au quartier commerçant, dame Lisaya nous a vite rejoint. Peu de temps après avoir débuté la conversation, une jeune elfe se présenta à nous, elle semblait joyeuse mais ne cachait pas le sombre de son coeur.
Elle disait avoir perdu ses proches, et s'être tournée vers la magie noire, je suis bien triste pour elle, j'espère que son cœur reviendra à lui. Ce n'est pas contre la magie noie que je tiens ces propos, mais contre la raison, se mettre à cette pratique par tristesse n'est pas une bonne chose.

Ensuite, souhaitant m'entretenir avec mes compagnons, je m'excusa auprès de la jeune elfe et le leurs demanda de me suivre. Nous prîmes la direction d'une petite ruelle dans le quartier commercant, et là commence un étrange mystère...

En arrivant sur place, nous avons remarqué être suivi, c'était une jeune elfe encore une fois, celle ci s'écroula une fois arrivé, nous nous sommes inquiétés mais elle reprit vite ses esprits...sans souvenirs. Nous avons essayé d'en savoir d'avantage, alors que le capitaine Artrag était à l'affut du moindre danger.
C'est alors qu'une autre elfe arriva, elle disait être la sœur de celle dont nous nous occupions. Après une brève conversation, elles partirent en direction de leur maison.

Ce soir fut très étrange, plus tard dans la soirée, nous avons appris que cette elfe qui est venue au secours de sa sœur, nous espionnait après l'avoir ramené, non par mauvaises intention, mais par curiosité envers notre Garde. Cependant au cours de cette soirée, d'autres feront la même chose pour la même raison.

C'est ainsi que nous avons rencontré un jeune protecteur de la ville, le chevalier Waendur, qui, étant inquiet par tout l'attroupement que nous avions causé dans cette ruelle, était venu nous observer. Prit d'intérêt à nous rejoindre, il finit par venir vers nous. A présent, ce jeune chevalier, et cette elfe dont je viens de parlé qui se nomme Anita, sont tout deux compagnons de la Garde d'Or. La façon dont ils sont venus à nous m'a fait rire, mais c'est un compliment pour moi, car porter un intérêt tel à des inconnus est une chose que ne pensais pas être si facile.

Nous pouvons également noter la présence de plusieurs meutes Gibberling, qui sont venues apporter un caractère joyeux à cette soirée, heureusement que j'ai su m'entretenir avec mes compagnons avant tout ceci, sans quoi je n'aurais jamais pu leur dire ce que je souhaitais.

Cependant, une chose étrange est arrivée, alors que la nuit avançait à grands pas, dame Lisaya appelé par le sommeil décida de nous quitter. C'est à ce moment qu'on remarqua le comportement d'un homme étrange, qui se mit à la suivre dans les ruelles. Le capitaine alerté, engagea la poursuite, cependant il avait trop de retard et ne les a pas rattrapé. J'ai appris plus tard que cet homme voulu nous prévenir d'un danger, nous sommes actuellement entrain d'essayer de résoudre ce mystère de façon discrète, tout les compagnons ne sont pas au courants, et je ne tiens pas à changer cela.

Enfin, la fatigue me prit à mon tour, je décida ainsi de quitter l'endroit, ce que les autres firent également. Le chevalier Waendur m'accompagna vers la sortie de la ville, et en arrivant aux portes, un autre se présenta à nous. C'était un jeune étudiant elfe en magie noire, nouveau en ville qui cherchait une auberge pour dormir. Après lui avoir indiqué le lieu de sa requête, nous avons discuté un bref moment, prit par le sommeil je n'étais pas de la plus grande forme, mais il a suscité mon intérêt. Ce dernier sera bien utile parmi nous, apportant ses connaissances sur cette magie sombre dont j'ignore beaucoup, c'est pourquoi je lui ai proposer de nous rejoindre, ce qu'il accepta.

C'est ainsi que cette longue soirée s'acheva, et que la Garde d'Or, encore une fois, accueillait de nouveaux compagnons.

Je suis heureux de voir le désir de servir la noble cause dans les yeux de ces gens
.

~~Délion

Par Howran le 27 Février 2010 à 13 55

Journal de Délion, cinquième billet.

Les événements de ces derniers temps m'ont amené à réfléchir longuement, et il m'a été difficile de trouver le temps pour rapporter les faits.
Certaines maladies, folies et disparitions inexpliquées ont retardés l'avancé de la Garde, mais celle-ci continue son histoire.

Entre le dernier rapport et maintenant, de nombreux compagnons nous ont rejoint, je tache d'organiser au mieux les rangs, mais devant quelques réactions déplacées cela devient vite bien difficile.
Nous avons pu à plusieurs reprises nous réunir et renforcer nos liens, que ce soit en combattant l'ennemi, en explorant des régions ou simplement par des rencontres. Notre cohésion durant une bataille n'est pas des plus élaborée, mais cela viendra bien assez vite car ce sont de bons combattants.

Cependant, même si certains compagnons sont souvent présents, d'autres manquent à l'appel et j'ignore la raison.

Il se passe tant de choses, que parfois je sens la Garde ravagée par un malheur.
Cependant j'ai donné il y a peu des responsabilités au chevalier Waendur, afin qu'il assure la formation des compagnons, une petite touche de discipline serait de bonne augure dans un groupe chargé de la protection.

Il se trouve que les doutes vis à vis d'ennemis se soient dissipés, peut être n'était ce pas fondé, ou alors l'ombre nous réserve des surprises, c'est aussi la raison de mon insistance pour reprendre les patrouilles, ces dernières ont été réduite car les compagnons ont été appelé à combattre, mais il faudra retourner dans les rues, en effet j'observe souvent des attitudes qui portent à confusion.

La bonne nouvelle est une présence de la folie bien plus faible ces temps-ci, mais le travail confié à deux des compagnons est sans nouvelles comme ces derniers, j'ignore vraiment ce qu'il se passe, ce qui est très frustrant pour un guide.

Je regrette de ne pouvoir remplir un rapport détaillé de la situation, une maladie m'apporte une fatigue des plus épuisantes, et toutes ces inconnus me rendent la mission bien compliqué.

J'ignore vraiment ce qu'il se passe,
mais l'ordre aux compagnons de se tenir prêt est toujours présents.

Nous allons réussir...

~~Délion

Par Howran le 26 Mars 2010 à 18 25

[VS1] Ma propre voie.

"Choisis de t'engager sur les chemins de l'aventure plutôt que de suivre le troupeau dans la plaine. Je ne parle pas seulement des sentiers qui bordent les précipices ou des
routes qui traversent la zone sinistrée, mais également des voies de la
destinée. Elles t'entraîneront dans les recoins les plus noirs de ton
âme , là où tu rencontreras tes pires adversaires, là où tu puiseras la
force de survivre dans ta haine et ton dégout de toi-même."

La nuit fit son apparition, le ciel s'assombrit et le paysage se mit à disparaitre dans l'ombre. Je venais de finir ma journée de travail aux champs et j'empruntais le chemin de mon foyer, où m'y attendait ma famille.

Le trajet était des plus agréables, l'air était frai, les sons nocturnes apaisaient mon esprit. C'est donc de bonne humeur que je finis par rejoindre ma destination. Alors que je n'étais pas tout à fait arrivé, je vis mon jeune frère me regardant derrière la fenêtre, un sourire embellissant son visage. Puis sans attendre il se précipita à la porte en criant mon nom pour montrer son impatience dans l'attente de mon retour.

Je me mis à rire doucement tout en accélérant le pas malgré cette journée. En effet, après le dur labeur que j'ai dû fournir, la fatigue avait pris possession de tout mon corps, mais ceci comparé à la joie de mon frère n'était rien, si bien qu'elle se mit à fuir de moi une fois qu'il était à mes côtés.

Il m'accompagna ainsi pour les derniers mètres sans le moindre changement d'humeur, pour arriver face à mon père, qui, en entendant l'appel à mon arrivé, avait choisi de m'attendre sur le pas de la porte.
Je le salua avec le sourire que m'avait transmis son autre fils, et lui me demanda comment fut ma journée.
Tout ce passa comme chaque soir, excepté qu'il proposa à mon frère d'aller jouer dehors car il avait une nouvelle importante à m'annoncer.

Ce dernier se mit à râler tout en acceptant la demande, il devait être déçu de devoir aller ailleurs alors que j'étais de retour, mais notre père avait toujours une autorité simple et respecter, qu'on ne lui refusait rien.

Il me proposa ainsi de prendre place autour de la table où nous mangions ensemble chaque soir, pour me parler de ce qui m'a incité à écrire ces mots.

Je ne transmettrai pas ce qu'il m'a dit, mais pour expliquer la situation, je dois dire que j'avais atteint l'age qui nous donne la force de vivre de la jeunesse, alors il a simplement souhaité en ce jour particulier m'annoncer ce que son propre père lui avait annoncé à un ce même passage dans sa propre vie.
Il me confia que l'épée se transmettait de père en fils, et que pour honorer notre famille il me fallait servir la Ligue, et combattre même si je dois en laisser ma vie.
Ce ne sont pas des paroles de grande bravoure qui hisseront ma famille à un statu honorifique, car nous savions tous sur cet allods que c'était là une coutume bien ancienne.

Après son long discours qui montra sa fierté paternelle, je ne puis m'empêcher d'incliner ma tête afin de désapprouver la passion qu'il croyait que j'éprouvais à l'écoute de ses mots.
Cependant il insista, montrant l'importance de la chose, mais tel un mur dressé devant moi, rien ne me touché, sauf la déception que j'étais entrain de causer à mon pauvre père qui espérait tant en ma qualité d'ainé.

La colère commença à prendre possession de lui, il se mit à frapper la table en haussant la voix, c'est alors que la fureur prit place en moi, que la haine se mit à obscurcir mes pensées, le dégout de ce jugement sur mon destin retentit si fort en moi que la rage prit le contrôle de mes actes.
Je me suis alors redressé pour défier mon père, celui a qui j'ai offert mon profond respect depuis toujours,
et à mon tour je pris la parole sans attendre son accord.

Les mots furent sanglants, si bien qu'ils ne portaient pas nécessairement sur le sujet qui m'avait mis dans cet état, ils étaient là pour tuer l'enfant que j'étais dans le cœur de mon père, ils étaient là pour détruire ses pensées me concernant, pour anéantir sa volonté de faire de moi le fils dont il serait fier.
Comme si je voulais l'abattre sans le moindre sentiment.
Les assauts psychiques n'en finissaient pas, et j'avais bel et bien perdu tout contrôle car je ne faisais qu'assister à un scène qui m'était en tout point étrangère par l'absence de mes actes, mais tellement proche par la souffrance qu'elle me procurait.
Un tel acharnement entre un père et son fils n'a pas de raison d'être, j'ignore encore pourquoi nous en sommes arrivés à ce point.

Mais il finit par perdre à son tour le contrôle, sans doute avais-je réussi ce que je voulais, faire en sorte de devenir un étranger à ses yeux, car il se senti comme menacé et l'expérience de ses anciens combats prirent le dessus.

S'en suit une dispute avec des coups bien plus douloureux pour l'âme que pour le corps, à tel point que je ne souhaite pas les décrire.

La fin de cette scène était bien triste, je me trouvais sur le sol le visage abimé où les larmes se mêlaient au sang, lui se tenait non loin de moi, la colère au ventre s'efforçant de retenir les siennes.

Après m'avoir essuyé le vissage maladroitement, je pris la décision de me lever et d'atteindre ma chambre, je montrai toute ma fierté malgré que je ne savais presque plus marcher, si bien qu'une fois la porte refermée mon corps s'écroula sur le sol comme quand on jette un objet qui n'a plus la moindre valeur.

C'est à ce moment, n'en pouvant plus de la situation, je sentis un combat exploser en moi, le démon venait de se faire battre, j'avais une chance de l'extraire de moi. Pourtant la pièce était des plus calmes, quelques gémissements venaient de moi, mais pas la moindre réaction, tout était au plus profond de mon être.

Je pris conscience qu'il venait de moi, ce n'était là en aucun cas l'art d'un maître noir, mais bien un fruit de mon orgueil, qui, refusant de se soumettre à la volonté des anciens, voulait prendre sa propre place.
Après avoir découvert cet autre moi, une sorte de paix s'installa dans mon âme, le démon et moi même se mirent à parler entre eux, cessant toute violence.
Je me releva légèrement pour m'assoir sur le sol, tout en fermant les yeux pour me concentrer sur ce qui venait de se passer.

L'orgueil m'avait apporté cette colère sans nom, mais son fondement n'était pas faux, car je ne sentais pas que ma voie se trouvait sur les champs de bataille, du moins l'épée en main.
Je saisis ce moment de conscience pour l'évoquer à mon père, afin qu'il sache la raison de notre dispute.
Je n'espérai pas en cette action une compréhension de sa part.

La porte s'ouvrit de nouveau, c'était lui, il débuta quelques phrases inachevées à voix base et je trouva la force de me redresser.
Ainsi j'ai su lui dire ce qui me tenait à cœur, où je me voyais, ce que je devais faire.

Après quoi je lui ai annoncé que pour satisfaire à la tradition, je me retirai de notre famille, ainsi mon frère, qui en avait plus l'aspect malgré son jeune age, deviendra le futur combattant de notre famille.
Cependant je lui ai affirmé en même temps que l'honneur serait sauf par mes actes, que je me tiendrai malgré tout au côté des soldats, mais que faire couler le sang n'était pas mon salut.

Mon jeune frère était juste à côté, terrorisé et en pleure, je me suis avancé vers lui avec le sourire malgré l'état de mon visage, tachant de le rassurer, il finit par me prendre dans ses bras pour me montrer sa tristesse au sujet de mon départ.

Il était temps pour moi de partir, même si l'état de mon corps me le refusait, je devais me prouver à moi même que j'en étais capable. Mon père avait bon cœur et me compris, il accepta ainsi ma requête et alors que je fis mes adieux à mon frère, il me prépara un simple sac pour subvenir aux besoins des quelques jours à venir.

Malgré sa proposition de rester pour me rétablir, je maintenais mon choix, et pris la route dans la nuit.
Les dangers ne me faisaient pas peur, car mon cœur était maintenant rempli de joie pour la confiance que me donnait mon père.

Par Howran le 30 Mars 2010 à 18 15

~~~()~~~

je tiens à vous prévenir que je ne suis en aucun cas l'auteur des récits du Journal de Délion ni même [VS1] Ma propre voie. L'auteur responsable de cette belle histoire se prénomme Howran (Delion) et fut, dans un temps très lointain, un rôliste au grand coeur dont les riches conseils m'ont apporté beaucoup.

Afin de maintenir la mémoire de ce vieil ami et afin que les récits fabuleux de Delion ne finissent par se perdre dans le néant, je me suis permis de les mettre ici afin d'honorer la mémoire d'un super Rôliste.

Pour Howran.

Pour plus d'information sur Howran, rendez-vous à l'adresse suivante :

http://guildes.fr.allods.gpotato.eu/profile/Howran

Journal de Délion Dlion2

» Le journal intime de Dark Viaduk